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La langue française malmenée
La société québécoise a toutes les raisons d’être fière d’être la seule province officiellement francophone au Canada et de s’être battue becs et ongles pour conserver cet héritage au prix d’énormes sacrifices: sa langue et sa culture.
Aujourd’hui, notre culture n’a jamais été aussi riche de romans, pièces de théâtre, films et séries télés, sans oublier de mentionner la scène musicale d’une variété et d’une qualité incomparables.
Le bilinguisme est certes présent, mais les québécois continuent de défendre leur héritage francophone et d’exiger de se faire servir en français, même si cela est plus ou moins facile dépendamment de la ville ou du quartier où l’on se trouve.
Malheureusement, le combat est loin d’être gagné.
Non seulement parce que le roi anglais continue de régner en maître incontesté sur toutes les industries, même québécoises, mais aussi et surtout parce que le français est bien souvent malmené.
N’est-il pas désolant de voir la qualité de cette langue si ardemment défendue, se détériorer de jour en jour sur la place publique.
Il y a 20 ans, on aurait été outragé de voir la une d’un grand quotidien présenter un gros titre contenant une faute de français. Aujourd’hui, cela est pourtant devenu monnaie courante.
Et si les institutions dont le mandat est supposément de se porter à la défense de la culture et de la langue française n’en sont même pas les premiers porte-flambeaux, comment pouvons-nous espérer que les jeunes qui ont le nez collés sur leurs jeux vidéos et communiquent par messages codés via textos et autres messageries de réseaux sociaux puissent apprendre à respecter l’héritage de leurs ancêtres?
L’Office québécois de la langue française, a plus d’un Everest à gravir et doit se sentir bien petit devant l’immensité de la tâche. Dans la vraie vie, est-ce toujours David qui gagne contre Goliath?
Il est urgent que les institutions d’enseignement fassent leur travail et s’attèlent à l’amélioration de la langue, que les institutions médiatiques prennent conscience de leur rôle de diffuseur de la langue et que les lecteurs les prennent souvent pour référence.
Il est plus urgent encore que les Québécois respectent l’héritage que leurs ancêtres se sont tant battus à défendre.
Les Québécois sont fiers d’être francophones et ils ont raison de l’être! Ils devraient aussi fiers de parler et d’écrire leur langue correctement, de la protéger et de la chérir jusqu’à ce que la mort les sépare. Et pas la mort de la langue, dans la mesure du possible!
Auteure: Emmanuelle Guidez
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